mercredi, août 30, 2006

Eldorado
"andré GAILLARD-Le rêve en poésie"

Une jeune orpheline vivait à la campagne avec sa tante,
une chienne rhumatisante et deux chats. Pauvre. Infirme,
qui rêvait tout le jour. Les paysants la nommait l'idiote.
A Eldorado, ce soir-là, il n'y avait pas un fauteuil, mais
des bancs de toute hauteur : banc d'enfant, banc de pluie,
banc d'amour, banc de
tribunal. sur le plus haut,
un aveugle joue de l'accordéon.

Il ya des colombes qui annoncent une tombola et l'orpheline
en prend une billet. Lorsqu'elle rentra chez elle, le bonheur
sifflait dans la boîte aux lettres, il y avait une carte de
l'aviateur qu'elle avait toujours aimé. Une affiche verte tomba
du ciel. C'était la liste des numéros gagnants. Son coeur se
mit à tourner sur une grande rous, puis s'arrêta devant le gros
lot. Elle est infinimant riche. Infinimant belle, est pour qu'elle
s'en dort elle s'en roule dans une pétale d'une fleur.

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